Au centre des opérations de conservation des tous les parcs se trouvent des éléments indispensables, les écogardes. Les patrouilles de lutte anti-braconnage et la protection du parc reposent entièrement sur les épaules de ces valeureux « gladiateurs verts », souvent au péril de leur vie. Malgré la nature honorable de leur métier, ces personnes formées et outillées doivent pour la plupart quitter leurs familles, leurs cadres sociales pour se rendre dans des zones enclavées caractérisées par des logements souvent inadéquats. Ceci est le cas de la cinquantaine d’écogardes du Parc National de Lobéké au Cameroun !
Malgré les efforts du parc pour garantir des meilleures conditions de vie à son personnel écogardes, les moyens disponibles s’avèrent insuffisants. Une visite du camp actuel reprécise entièrement l’urgence d’une assistance. Des bâtiments provisoires faits de planches, des pièces avec des espaces réduits, des voies d’accès difficiles (surtout en saison pluvieuse) et une pénurie accentuée d’eau courante sont quelques défis auxquels font face les écogardes du segment Cameroun du TNS et leurs familles!
C’est dans cette optique que le Parc National de Lobéké et la FTNS avec l’appui financier de la Coopération allemande a mis en place un projet de construction d’un nouveau camp des écogardes. Suite aux études, la réalisation des plans et l’appel à manifestation d’intérêt réalisés par la FTNS, un prestataire a récemment été sélectionné et contracté pour la construction.
« Cette initiative nous réjouit beaucoup ! nous pensons que ceci représentera un grand boost pour l’exercice de nos fonctions » a déclare le délégué du personnel du parc, M. ONANA Théophile.
Plus d’un milliard de FCFA de la FTNS !
Au grand soulagement des écogardes, les travaux de construction prévus pour une période de 24 mois aboutiront en la réalisation de 32 studios pour les écogardes, 32 toilettes, 03 maisons pour les écogardes supérieurs, 01 maison du conservateur, 01 case de passage de 06 chambres, 01 abri de blanchissage, 01 château d’eau d’une capacité de 14 m3 et l’aménagement des voies et dessertes sur une superficie de 6000 m².
Les bâtiments seront construits plus durablement à l’aide des briques de terre cuite produites par des jeunes riverains formés dans le cadre d’un projet initié avec l’appui de la FTNS en 2020. La réalisation de ce camp est estimée à une somme de 1,1 milliard de FCFA.